Faire de la pension familiale, c’est quoi ?

Pour beaucoup, faire de la pension familiale, c’est accueillir en pension des chiens au sein de sa maison, avec ses chiens : les nourrir, les promener, les faire jouer…

Je les entends d’ici, les gens : c’est pas si compliqué quand même, tu oses demander X euros pour ça ?

Et bien oui, je demande X euros pour ça ! Et je n’en demanderai pas moins.

Car faire de la pension familiale, pour moi, ça veut dire avant tout :
– accueillir des clients dans ma maison quand ils viennent faire des prévisites ou déposer/reprendre leur chien.
– veiller au bien être du chien accueilli, tout en respectant au maximum ses habitudes, tant en terme d’alimentation que de rythme de vie (balade, couchage etc). Ce bien être passe en général par une phase d’adaptation à moi, puis à la maison, puis à mes chiens.
– gérer des chiens qui ont reçu une éducation parfois très différente de celles des miens, sans pour autant entrer dans des rapports de force.
– veiller au bien être de mes chiens qui sont bien sympas de supporter mon job.

Faire de la pension familiale, c’est aussi être capable :
– d’accepter des dégradations potentielles dans son foyer ou sa maison qui sans être graves peuvent être contrariantes.
– d’accepter de répondre aux messages des propriétaires quelque soit le jour ou l’heure, car ils sont inquiets et c’est normal.
– de voir l’urgence véto, de la gérer et de tenir les maitres correctement informés.

Mais surtout :
– d’évaluer rapidement les ententes potentielles entre les chiens, les risques liées aux différences d’âge et de gabarit.
– de lire suffisamment les chiens entre eux pour éviter les coups de gueule voir conflits pour cause d’excitation ou tout simplement car une ressource trop importante est soudain mise en jeu.
– de voir si le chien va être plutôt réceptif aux différents signaux (ou ordres) donnés par une parfaite inconnue ou s’il faudra l’amener à être collaboratif.
– de comprendre le chien anxieux ou peureux, de le rassurer en respectant son rythme sans pour autant le mettre dans un cocon.
– d’aiguiller les maitres sur un problème de santé ou de comportement en fonction de ce qu’on a pu observer pendant le séjour du chien.
Avec certains chiens, tout coule de source. Avec d’autres, c’est plus compliqué.

C’est une activité à la fois fatigante et enrichissante sur le plan émotionnel et intellectuel ! Pleine d’enseignements sur le comportement canin et aussi humain, de câlins, de bisous, de balades et aussi de sottises, petites ou grandes, de surprises bonnes ou mauvaises. Qu’on ne s’y trompe pas, j’aime cette activité !

Je ne m’attarde même pas ici sur les obligations légales liées à cette activité. C’est de l’administratif, et l’administratif, je n’ai jamais aimé ça !

Finalement, faire de la pension familiale, c’est assurer un séjour agréable à un chien inconnu (bien souvent chien unique) dans un environnement sympa, en lui assurant une activité adaptée, au milieu de mes chiens.
Ce mode de garde a un coût (le fameux X euros), des obligations (comme la prévisite avec le chien pour les nouveaux clients, le respect des horaires de rendez vous) et je n’en dérogerai pas. Si cela ne vous convient pas, les solutions de garde sont multiples et variées, vous n’aurez que l’embarras du choix. Si vous avez envie de cela pour votre chien, n’hésitez pas à me contacter.

 

 

Laisser un commentaire